Helicopter Lake Pukaki - Mt Cook
Un hélicoptère pointe donc son nez au loin, Florine a le sourire jusqu’aux oreilles. On est accompagné d’un autre mec, qui a avec lui aussi son reflex Canon à la main. On est donc tous les trois parés pour le décollage. L’organisateur nous brief sur la sécurité, en l’occurrence pour l’hélice arrière. Toupi et moi pensons aussitôt à la même chose : ceux qui connaissent la série "Urgences" et le Dr Romano comprendront pourquoi !
Urgences: Romano perd un bras
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On décolle donc, le bruit dans la cabine est assourdissant, le casque antibruit est là pour ça. On mitraille le paysage de photos. On se trouve tous les deux à l’arrière de l’hélico. On traverse le lac Pukaki, survolons également le lac Tasman, qui est tout gris avec des icebergs flottants. Il s'agit de l'endroit où l’on ira faire du bateau le lendemain pour explorer ces "gros glaçons".
On poursuit ensuite le chemin vers les montagnes et le Mont Cook. On survole la base des deux glaciers, Fox et Franz Joseph, qui sont des rivières de glace !
Puis, on s’approche d’un terrain plat ou l’on va se poser sur la neige ! Quel sensation, alors qu’une demi-heure plus tôt il faisait 30°. Une vue surprenante nous entoure. Le pilote nous prend en photo, on reste 10 minutes sur place pour apprécier le spectacle.
Enfin, on remonte dans l’hélico, avec un changement de place. Gentleman que je suis, je laisse la place de devant à Flo qui remplace celui qui nous accompagne. C’est avant-tout son cadeau, c’est normal. Je reste donc derrière avec l’autre gars. On redécolle, Flo toute contente à l'avant. Les photos parleront d’elle-même :
Retour donc à la base, à droite du lac Pukaki, à la "Salmon Farm".
On se remet de nos émotions, puis on repart direction Twizel au Sud du lac. C'est une petite commune où l'on se restaure, avant de prendre la direction d’Aoraki Mount Cook, village très huppé. On repère les lieux pour installer le campement. Un camping payant, le seul du coin, pas très cher, 6$ par personne. On préfère donc aller en direction de la baie de Tasman, à 10 km de là, pour voir si on ne peut pas se trouver un petit coin tranquille... En route on se retrouve sur une nouvelle "Gravel road", et à la fin de cette route, les départs pour les randos et des panneaux "interdiction de camper" un peu partout.
On refait demi-tour et retombe sur un van, qui lui, compte bien faire sa nuit ici. Nous on se place sur un bord du chemin, qui se trouve en plein dans la vallée. Une cascade d’eau se situe à 50 mètres dans la montagne ! La nuit se rapproche, le soleil est déjà couché. Je sors la tente, je la positionne sur le peu de place où il n’y a pas de pierre, les piquets plantés, les 2 arceaux mis en place, prête à être levée. J’attends qu’il face un peu plus sombre pour la dresser, car quelques voitures traversent encore le chemin, pour aller dans l’espèce de chalet au bout de la route. J’ai un mauvais pressentiment car il y a beaucoup de vent... Je décide de dresser la tente et là, je m’aperçois que le vent est carrément trop puissant. Il plie la tente en deux, je ne peux rien fixer et me rends compte de la connerie : la vallée est en plein courant d’air.
Gentleman que je suis-je, bascule la faute sur Florine, nan je déconne. On remballe tout pour speeder au camping payant, avant qu’il ne face totalement nuit. 10 km à faire. On trace, puis on arrive et plante la tente en quatrième vitesse, derrière et au plus prêt d’une ligne de sapins. On n’est pas les seuls bien évidemment. On va se laver les dents, et pour bien faire le local n’as pas de lumière. Galère mais bon ! On se couche et on n’as du mal à trouver le sommeil, le vent est très fort et déforme un peu la tente qui tient très bien le coup. J’en entends qui tapent du maillet, pour refixer leur toile qui s’envole. On se retient de ne pas rigoler. Finalement la tente à tenu sans soucis.