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Live from the World... A Loulou 'n Toupi story...
27 avril 2010

Lost les disparus !

L’après-midi, nous reprenons la route, direction le Nord, la grande pointe de la NZ. A notre arrivée le lendemain, nous visitons les Whangarei Falls, des chutes d’eau sympa mais pas aussi belles que celles que nous avions vues dans le Sud.

Par la suite, nous sommes remontés jusqu’au Cape Reinga, pointe extrême Nord du pays, après avoir fait la pointe extrême Sud du pays, à 2000 km de là, Bluff. Ici, les mêmes panneaux directionnels, et un phare symbolique, le tout au bord d’une immense falaise, avec pour paysage au loin, la mer à perte de vue. Temps magnifique et bien dégagé, nous avons apprécié cette excursion.

On repart pour le Sud (pas le choix lol), et faisons un arrêt dans un lieu que nous étions loin d’imaginer… Encore un paysage que peut offrir la NZ, des dunes de sable géantes ! Lorsque nous sommes arrivés sur place, nous n’en croyons pas nos yeux, un désert de sable, comparable au dune du Sahara. Il ne manque plus que les nomades et les chameaux ! lol

Nous avons eu beaucoup de mal à monter la dernière dune (pente à 60°), mais on s’est fait un plaisir de la redescendre en glissant ! Dommage que nous n’avions pas la luge !

L’après-midi, nous avons été voir les Kauris Trees, les arbres les plus vieux de NZ, certains ayant plus de 2000 ans !

Nous sommes ensuite rentrés tranquillement sur Auckland. Nous avons terminé notre voyage par deux semaines en ville, car nous avions réservé notre vol pour Melbourne, et le moins cher se trouvait à cette date. Nous avions beaucoup de choses à faire sur Auckland, car en plus des visites, nous devions nous concentrer sur la vente de notre voiture.

Nous sommes montés dans la Sky-Tower, l’emblème d’Auckland, mesurant 323 mètres de haut. Les Kiwis se vantent d’avoir une tour plus haute que la Tour Eiffel (320m), et que la tour de Sydney (250m), mais le truc c’est que leur antenne fait 100m, du coup le point de vue est bien moins haut. La vue fut néanmoins sympa à la tombée de la nuit.

Une autre visite incontournable d’Auckland, c’est le “Kelly Tarlton Antartic Encounter and Underwater World” ! Un nom qui déchire bien lol et qui résume ce qu’on est allé voir. A savoir, toute une colonie de Manchots Empereurs, des requins, des raies et autres poissons en tout genre. Pour la petite histoire, le fondateur Kelly Tarlton était le Jacques Cousteau du coin, un passionné du monde marin. Il construit le premier « aquarium tunnel » du monde à l’époque en 1985. Malheureusement, il s’est éteint deux mois seulement après l’ouverture de son parc, d’une embolie pulmonaire à l’âge de 50 ans.

Les manchots étaient pour nous le meilleur intérêt de la visite. Transportés dans un wagon, ont est rentrés dans l’espace glaciale, à l’heure du repas. Il y avait des dizaines et des dizaines d’individus, engloutissant tout cru leur poisson, jouant dans l’eau, et se déplaçant sur leur petits icebergs. Ici, ils vivent dans les mêmes conditions qu’en Antarctique, tout est recrée tels que le vent glacial qui souffle parfois, les différentes luminosités du soleil etc…

On a adoré ces manchots !

Un peu plus tard, c’est Rangitoto Island que nous sommes partis visiter. En effet, au large d’Auckland, on compte d’innombrables petites îles, toutes accessibles par ferry. Nous avons choisi Rongitoto car cette île est de loin la plus impressionnante et parce que c’est aussi un volcan endormi, dont on peut faire l’ascension en 2H aller-retour !

On débarque sur le ponton où l’on cherche à savoir à quelle heure repart le dernier ferry. Or, l’équipage ne nous informe d’aucunes précisions en arrivant. On ne se tracasse pas plus que ça, car il y a beaucoup d’autres touristes. L’Ile est sympa, on peut voir les anciennes coulées de lave encore bien foncées. On grimpe au sommet en une heure environ. Pas mal de monde, certains payent pour se faire traîner le cul en tracteur, avec la remorque de passagers derrière.

Après avoir gravis le sommet, on part en direction des « Lava Caves », grottes formées à l’intérieur d’anciennes coulées de lave. En chemin, des touristes nous conseillent d’aller un peu plus loin, elles sont plus belles que les petites que l’on aperçoit. C’est assez angoissant en rentrant dedans, la peur que tout s’effondre. On s’aventurera pas plus loin qu’une vingtaine de mètres. On commence à redescendre vers la jetée, en chemin pas un chat, il est 15H et on est arrivé à 12H sur l’Ile, on se pose tout de même la question de savoir à quelle heure pouvait être le dernier ferry ? On se dit qu’on est à temps, le dernier sera surement là vers 16H-17H.

On arrive finalement au niveau du ponton, les deux tracteurs sont bien garés, comme si la journée était finie, et pas un chat ! Il est 15H40 seulement. On cherche dans le bâtiment en bois à l’arrivée. Il s’avère que l’heure est bien écrite (mais bon fallait la trouvée). J’avais cherché juste à côté et fait le tour au départ sans même le voir.

On finit par obtenir l’heure du dernier départ : 15H30 en semaine, 16H30 le week-end. Et bien-sûr on est Lundi ! Flo n’a plus d’unité ou presque sur son portable. On commence à baliser… La pluie commence à tomber (lol), et on est seul au monde sur une île déserte, sans habitation, que nous nous, mais à quelques km d’Auckland qu’on voit au loin. Laurent commence à se remémorer le film avec Tom Hanks (Seul Au Monde) lol.

Flo compose le numéro de téléphone de la compagnie indiqué en tout petit sur le ponton, mais il ne marche pas. Pourquoi ? Car ces gros malins n’ont pas indiqué l’indicatif de la ville, l’équivalent ne pas mettre le 02 devant notre numéro français. Du coup on cherche une autre pancarte avec une pub, un numéro et (ouf) l’indicatif entre parenthèses, nous permettant d’appeler la compagnie. Pour info nous avons payé 25$ chacun l’aller-retour. On les appelle, ils nous disent qu’il n’y a pas de ferry pour l’instant et qu’ils nous rappellent dans 5 mn car là ils sont overbookés ! lol ça commence bien. La fille finit par nous rappeler, proposant de nous envoyer un ferry  « spécialement pour nous », mais que c’est 50$ par personne, pour le coup.

Elle nous dit aussi qu’il existe des water-taxis. Je les appelles, car peut-être qu’avec eux ça sera moins cher, et là on me dit qu’ils n’ont pas de conducteurs avant Jeudi ! lol

Du coup, nous validons le ferry acheminé par la compagnie. La nana insiste bien à la fin de l’appel pour les 50 dollars par personne, c’est ça où dormir sur place !! lol. Laurent commence déjà à préparer une stratégie, pour ne pas payer. On cherche un truc crédible à raconter. Entre le manque d’information en arrivant sur l’île, l’heure de départ qui n’est pas en évidence, le peu de temps pour visiter l’île, bref… Flo reste sur le ponton, pendant que moi je me redirige vers la cabane où est indiqué l’heure : derrière, une vitre et le tout scellé par un cadenas encore rouillé. En observant bien, je m’aperçois qu’en bas je peux écarter la vitre de 2cm, de quoi passer un bâton. J’en trouve un assez long, je le scie à la bonne longueur avec mon couteau suisse lol. Je réussis à le faire rentrer et par chance, les aiguilles sont des aimants... En deux temps trois mouvements, je change l’heure départ à 16H30 au lieu de 15H30, ce qui permettra quand le ferry arrivera, de se justifier et de ne pas payer.

Je demande à Flo de retourner voir l’heure, avec mon air fier de gros malin. Flo revient stupéfaite. Elle ne comprend pas comment j’ai fait, ce qui l’a bien fait rigoler. Elle me souffle l’idée de prendre le tableau en photo, judicieuse idée, car à l’arrivé on pourra leur montrer. Le discours bien révisé, le ferry arrive, bien-sûr avec des passagers dedans en provenance des îles avoisinantes. En fait, ils n’ont jamais fait venir un ferry « exprès pour nous », comme ils nous l’avaient indiqué, c’était sur leur chemin et le ferry a juste fait un crochet de 100 mètres. On monte, l’équipage ne nous demande rien, limite rien à foutre ! On s’installe et on se fait tout petit. A l’arrivée, Flo part en premier, cheveux détachés, et moi lunettes de soleil, et on se fond dans la masse (25 personnes). Je me mets avec une petite vielle lol. En débarquant, RAS ! Personne ne nous attend pour nous extorquer de l’argent (à priori). On se rejoint dans la rue blindée de monde, loin du port. Un bon souvenir pour nous et encore une victoire pour les pourritures que nous sommes ! Nous imaginons déjà le lendemain sur l’île, où tout le monde arrivera en retard. Ils annonceront désormais en descendant l’heure du dernier ferry à notre avis. On dirait presqu’ils en font exprès pour se faire de la tune.

Il est maintenant temps pour nous de nous concentrer sur la vente de notre voiture. Problème : A Wellington, souvenez-vous du bruit de claquement qui était dû aux deux cardans HS. Les soufflets neufs n’ont fait que protéger les cardans des graviers et des gravels road effectués dans le Nord. Le bruit étant très inquiétant, il aurait été impossible de la vendre comme telle. On se résout donc à les changer. On nous avait annoncé 150$ chacun chez l’indien de l’époque, notre mission : retrouver le même prix. Nous avons retrouvé sans mal un premier garage chez Marcus Motors lol. Les pièces furent changées le lendemain et plus de bruit en repartant sauf qu’au deuxième jour, un nouveau (léger) bruit de frottement mais ce coup-ci en ligne droite. Pas inquiétant mais ca s’entend un peu. On retourne voir Marcus et il nous précise que c’est normal, les anciens cardans étant rouillés, il a eu du mal à remettre les nouveaux cardans. On n’a pas d’inquiétude à avoir selon lui et effectivement il l’avait écrit sur la facture.

On a fait ensuite le tour des car-market et des garages, ces derniers nous proposant 500, 1000 et 1500 $ au mieux. On à passé la journée à astiquer, la bagnole était plus propre qu’en l’achetant. Au parking de vente à particuliers, le dimanche matin (comme au Leclerc de chez nous), notre ultime chance de la vendre, car on partait mercredi soir pour l’aéroport. Affiché à 2800$ (achetée 2500$, eh oui faut compenser les dépenses occasionnées). A 10H30 n’ayant pas de touche concrète, on la baisse à 2300$, et là deux trois touches sérieuses. Un black nous en proposant 1600$ cash se doutant d’un départ imminent du pays. On ne lâche pas l’affaire. Un autre mec prend nos coordonnées. Le black est revenu à 12H30 et on a pris son portable à tout hasard.

L’après-midi, on va à la bibliothèque comme presque tous les jours pour surfer. Et en repartant, un miracle se produit. Je m’apprêtais à quitter le parking quand Flo entend un couple de français qui passait juste au même moment sur le trottoir et qui a vu l’annonce. De suite, nous avons fait demi tour pour se re-garer, et une discussion d’une heure s’est enchaînée. Je vous épargne les détails. Ils finiront par nous proposer un achat le lendemain pour 2000$ (on s’attendait à ça). Il nous déposerons pour la peine à l’aéroport le mercredi soir.

Voilà, il ne nous reste plus qu’à partir en Australie !!


Bilan de la Nouvelle-Zélande :

Les moins :

La NZ fait payer au prix fort les touristes, le pays est devenu très touristique au fil des années et le sait très bien ! Heureusement, on peut compenser par le dollar NZ qui est 2 fois moins fort que l’euro. La moindre activité se paye assez chère. Aussi, tout est prétexte pour créer un parc, comme la moindre sources thermale ou zone naturelle plus ou moins attrayante.

La presque impossibilité de faire du camping sauvage, pour un pays qui revendique la nature et les randos, c’est un peu moyen. C’est camping payant à gogo, et 20$ par personne pour un malheureux emplacement de tente, avec douches payantes parfois.

Internet est payant partout, pour s’en foute plein les poches. Des bornes wifi payantes dans tous les lieux touristiques.

Les parcmètres sont une catastrophe, pour faire tes courses, t’as une heure grand max, sinon ta voiture est enlevée du parking et c’est pour la clientèle uniquement. Dans toutes les grandes villes, surtout dans le Nord, faire du shopping, faut pas y penser si tu circules en voiture ! Ou sinon payer le parcmètre, 3$ l’heure, limité à deux heures maximum. Imaginer un Mondeville 2 avec parcmètre, pour vous donner une idée.

La bouffe : rien ne vaut les produits français, le fromage introuvable ou hors de prix, les yaourts dégueulasses ! Le quatre quart, la brioche Harrys, ils n’ont pas ici ! Comment je déjeune moi ! Le lait a un goût bizarre. On a un choix incroyable chez nous, qu’ils n’ont pas ici. Leurs gâteaux secs, une horreur. Heureusement, on trouve parfois de très bons muffins et cookies ! hmmm.

La route : dites-vous bien que vous ne roulerez jamais aussi vite que chez nous. Pourquoi ? Des travaux partout (à croire que les routes sont toutes bousillées), des routes laissées dans un état pas possible, même après la fin des travaux. On roule à 100km/h maxi içi.

Internet chez nous c’est donné. Oubliez le téléchargement de films et séries. Ici ils ont trouvé la parade : les offres internet sont toutes limitées à quelques Giga, une dizaine tout au plus, pour une cinquantaine d’euros, là où en France, on a des bornes wifi gratuites à tout les coins de rue et le tout en illimité.

Les plus :

Les paysages, bien supérieurs à ce que l’on aurait pu imaginer. Des lacs d’une couleur incroyable, la diversité des paysages passant de la forêt luxuriante, à la montagne, aux volcans, aux dunes de sable, aux glaciers, à l’océan, aux rivières, aux chutes d’eau et au forêts tropicales !!

Les activités très diverses : on peut tout faire là-bas, entre parapente, saut à l’élastique, ou en parachute. Des randonnées pour tous les goûts et pour tous les niveaux. Du rafting, des excursions en jet-boat, en hélico, ou en avion. Des animaux particuliers : kiwis, weka, opossums… Et beaucoup d’animaux marins !

Le Woofing fut notre meilleur souvenir, à Arrowtown qui se trouve juste à coté de Queenstown, capitale des sports extrêmes, où l’on a vu les plus beaux paysages et été accueillis par Hillary et Graeme, nos hôtes adorables !

Nous avons plus que tout apprécié les paysages, c’est vraiment un pays magnifique, et les Néo-Zélandais peuvent en être fiers !

Vous l’aurez compris, une expérience incroyable qui fait revoir son jugement à deux fois par rapport à notre bonne vieille France. Là ou l’on critiquait la France (notre côté carré, notre paperasse, notre côté grande gueule et râleur…), on se rend compte que les Français sont en fait (en général) beaucoup plus carré, les choses sont généralement bien faites. En NZ, on dirait que tout n’est fait qu’à moitié : les routes, les règles, les services…

Parcourt de l'ile du nord :

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Commentaires
T
(super la mise en page !) finalement on n'est pas si mal en FRANCE ? les voyages forment la jeunesse et forgent les esprits ! Encore de très belles découvertes, des paysages grandioses que vous avez appréciés et une expérience inoubliable !<br /> Les p'tites combines sont toujours d'actualité !<br /> LET's go to australia !<br /> kisses
J
coucou!!!<br /> <br /> enfin trouvé du temps pour lire vos aventure!! lolo fidèle à toi mème avec tes combines lol, chaque petite arnaque me fais sourire, je t'imagine bien en train de bidouiller la fenètre pour changer l'heure ^^.<br /> Ma ptite flo tu est magnifique sur toute les photos!! vous nous manquez!!! j'espère vous avoir bientot sur msn les ptits loups<br /> gros bisous de france :D
N
le voyage avance bouge et change tout les jours, mais le coup bas des ptits français rest, surtout ceux de LAurent, mais Ptite Flo ne dis trop rien, et s'en amuse meme. <br /> <br /> Bon voyage mes amis, et à bientot pour la suite de vos aventures !!! <br /> <br /> Nikko le frenchy.
B
Bon et bien voila pour la nouvelle Zelande,j'attend la suite avec impatience pour l'Autralie !!!!! et j'espère arriver très vite pour vous rejoindre tous les deux, je vous embrasse fort ! Evan
L
un beau pays la NZ tellement différent du nord au sud, un beau souvenir pour vous, bisous.
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