Punakaiki
On se réveille et repartons pour Punakaiki, ville phare où l’on peut apercevoir les fameux « Pancakes rocks » (rochers en forme de pancakes à cause de l’érosion et du vent). Sur le parking, on aperçoit un oiseau assez répandu en NZ, non pas le Kiwi mais le « weka », très timide, mais marrant, sans aile, tout comme le Kiwi.
On se dirige vers l’entrée du parc et commençons la visite. Il est 10H et il y a pas mal de monde, on peut apercevoir des geysers, ainsi que des monticules de roche qui ressemblent à des visages, quand on creuse un peu dans son imagination... On repart ensuite après une petite heure.
La West Coast est très sympa, mais très venteux. Le climat est subtropicale, la végétation est luxuriante est ressemble à la forêt Amazonienne. On peut y observer des pingouins (mais nous n’avons pas eu la chance d’en rencontrer). Plus de 300km nous attendent pour rejoindre Nelson, ou du moins le patelin d’à coté, où nous avons prévu de rejoindre Corinne, notre colloc’, pour le réveillon.
En chemin, on s’arrête dans un petit parc, qui au premier abord à l’air pas trop mal (pont de singe, jet boat, tyrolienne…), c’est le parc de Buller Gorge. L’entrée coute 5$ et chaque activité coûte entre 15 et 25$. On paye juste l’entrée pour voir et se balader dans le parc, qui s’avère au final être vraiment nul, un plan qui n’est pas du tout à l’échelle (on s’est même pommés). Nous avons fait une demi-heure de marche dans la forêt, tout ça pour nous dire qu’au bout, on pouvait faire demi-tour sur une pancarte. Enervés, on rebrousse chemin, et on ne comprend strictement rien au plan, et pourtant j’ai le sens de l’orientation ! On demande notre chemin pour aller voir une cascade qui à l’air assez balaise. Rebelote, une demi-heure de marche dans la gadoue, et on commence à entendre le bruit de l’eau. Tellement boueux que Flo s’arrête en chemin, moi je poursuis voir si ca vaut le coup… Je continue le sentier, tel Di Caprio dans le film la plage !
Bref, j’arrive au bout, et là stupéfaction ! Aucune chute d’eau, mais juste la rivière et la fin du chemin. Je repars, coléreux, bagarreur, mais bon entrainement ! On sort donc de ce putain de parc avec juste son grand pond de singe à l’entrée (l’unique attraction) et son câble juxtaposé, qui fait office de tyrolienne… Bref, le parc le plus nul à chier que j’ai jamais vu ! Je préfère de loin Festyland ! On taille la route. Pour conclure, pour le Buller Gorge Parc, passez votre chemin !
Un peu plus tard, on finit par arriver dans le patelin, lieu du rendez-vous pour le réveillon du Nouvel An. On a nos portables, il est 18H environ… On commence à appeler Corinne pour savoir où elle en est sur le chemin. On tombe sur le répondeur. Super, ça se présente bien… La soirée est supposée être un rassemblement, style rave-party organisée avec de la musique. Ils en parlent même dans notre guide, il s’agit d’un gros rassemblement organisé chaque année, avec quelques 2000 personnes.
On suit les cordonnées GPS relevées sur Facebook par les organisateurs, mais on ne trouve strictement rien. On attend près d’une heure avant d’avoir les première nouvelles de Corinne. Finalement, elle nous dit que le lieu à changé et nous indique le lieu de RDV, 10 km plus loin.
Entre temps, nous nous sommes rendus à Nelson, situé à 15 minutes de là, la ville la plus importante du coin. On commence à chercher une alternative, un restaurant en l’occurrence car on meurt de faim. On fini par trouver un resto mexicain. On va voir à quoi ça ressemble et quelle ambiance ! En chemin, Corinne nous appelle. On lui demande des détails sur la fête, à savoir s’il y a à manger par exemple. Mais on n’a pas plus d’info car elle est en chemin et capte très mal. On sent le truc venir, et décidons de faire ça en deux temps.
On va manger au resto pour la soirée, et la rejoignons juste après, persuadé que ça sent un peu le plan foireux ! Le restaurant était très sympa, bonne petite ambiance, en tête à tête pour manger des burritos, et ce fût un régal ! Il est environ 10H quand on termine de manger, et on s’apprête à rejoindre la soirée de Corinne. Mais on ne le sent vraiment pas !
Il faut donc suivre une ‘’Gravel road’’ pendant plus de 10kms, pour arriver à la fin dans le noir total… Du moins, c’est ce que m’indique le « tom-tom ». Si c’est au bout, et bien la route est interminable… On avance à 20 km/h sur les gravillons, et pas un kiwi ! Sur le chemin, minuit sonne… « Bonne année !!! », dans la voiture ! lol. Flo reçoit un appel de sa mère, pile à l’heure !
On arrive au bout de la route, après avoir failli rebrousser 3 fois le chemin. A l’arrivée, dans le noir on entraperçoit un feu de camp avec pas plus de 10 personnes autour… Au passage, les portables ne passant pas, aucun moyen de joindre Corinne... Ne sachant pas qui sont ces gens et s’il s’agit bien de la fête en question, on préfère faire demi-tour. Ceci ne correspondait pas du tout à ce qui été prévu : pas de musique, pas de lumière, pas de boisson, et quelques pèlerins… Bref, on repart chercher un endroit où dormir, c'est-à-dire camping sauvage. Journée fatigante, on ne tarde pas à s’endormir.